1 - Les Teycheney d’Izon de 1626 nos jours.

  Des recherches ont été effectuées à la mairie d'Izon et sur la commune en utilisant les registres paroissiaux de 1626 à 1782 et les registres d'état civil de 1793 à nos jours.
   Plusieurs orthographes indiquent le nom des Teycheney : Techenet – Techeney – Techener – Techiney avec les dérivés : Tissandier – Tessendier (variation gasconne).
Ce nom vient du verbe tisser, on peut conclure que le nom de Teycheney vient de Tisserand.

   Le premier Teycheney (Teisenet) répertorié s'appelait Iteyron. Marié à Marie Babudian, ils donnèrent naissance à une fille, Marguerite, en 1626.
   De 1626 à 1850 les Teycheney étaient très nombreux, appartenaient à plusieurs lignées avec différents métiers.

Parmi eux nous avons relevé :

Instruments de chirurgie

 
Notre plus ancien ancêtre identifié.

   Le plus ancien ancêtre de notre lignée fut Jean Teycheney, né vers 1699 et marié avec Marie DUBOIS. Il a exercé la profession de laboureur.

  Un de leur fils, Bernard Teycheney, né en 1718, marié à Jeanne RIVIERE, fut sabotier. De leur union naquirent quatre enfants dont l’un deux, Simon Teycheney, né en 1757, marié à Marie SŒUR, a été le premier maçon de la branche des Teycheney qui perpétue encore cette profession.

   Leur fils Pierre Teycheney, né en 1782, maçon et cultivateur, épousa Marie FONTANEAU, et eut 3 enfants :

- Pierre Teycheney, né en 1814, marié avec Marguerite ARNAUD, qui a exercé à la fois le métier de maçon et celui de vigneron. Le couple eut 2 enfants, dont un fils, Raymond.

Raymond Teycheney, né en 1841, marié avec Marié LHUILLIER, était tailleur de pierre. Ils eurent 4 enfants dont Louis Techeney né le 21 octobre 1865 qui a exercé la même profession que son père.

Carrière de pierres

   La rencontre des MESPLOU et des TEYCHENEY a eu lieu vers 1870 lorsque Jacques Mesplou, originaire d’Aramits, décida de partir du Béarn vers le Bordelais pour gagner sa vie. Il s’installa à St Sulpice et Cameyrac au lieu dit "Pey Lafon" et se maria avec Marie BEDICHAUD. Le couple eut 2 enfants, Marie-Berthe et Hippolyte Léon Mesplou.

Là où les chemins se croisent...

Blason d'Izon

- Hippolyte Léon Mesplou se maria avec Catherine SEURIN et eut trois enfants, dont deux garçons : l’un est mort à la guerre de 14-18 et l’autre resta célibataire. Seule leur fille Henriette eut une descendance en se mariant avec Augustin Minville. Leur fils unique, Jean Minville fut maire d’Izon.

- Marie-Berthe Mesplou épousa Louis Teycheney, originaire d’Izon, le 23 avril 1890. Elle décédera jeune, laissant six enfants : Louise, Paul-Gaston, Maurice, Raymond, Fernande, Raymonde.

Maurice Teycheney, succédant à son père Louis dans la profession de maçon, a été un membre actif dans sa commune. Il fut président du Secours Mutuel et prisonnier de guerre de 1939 à 1943 à Dunkerque. Il a épousé Rachel VINET, et eut deux enfants, Mauricette et André.
André Teycheney, né le 19 Aout 1929, a conservé la tradition du métier de maçon. André est maintenant à la retraite.
Son fis Patrick a perpétué le métier de bâtisseur. Aujourd'hui il dirige un groupe de maisons de retraite sous l’enseigne des "Jardins de Cybèle".

Raymonde Teycheney, née le 13 février 1909, s’est mariée avec Germain Aubin et eut six enfants, Max, Paulette, Claudine, Liliane, Philippe et Marie-Claire, qui ont donné la descendance Aubin actuelle.

3 - La vie des Teycheney à Izon.

  La commune d’Izon est placée sur une voie d’accès très importante entre Bordeaux et Libourne en Gironde, et ceci depuis fort longtemps (époque des Romains). Pour preuve, il existe encore une partie d’une voie romaine visible et utilisée (parallèle à la route de St Pardon).

  La diligence empruntait la route de St Pardon, dénommée "voie royale", pour traverser la Dordogne au port de St Pardon et accéder ainsi à Saint Michel de Fronsac. Un pont a été construit à Libourne dans les années 1840.
Vers 1700 le seigneur d’Anglade employait beaucoup d’Izonais et sans doute des Teycheney pour la maçonnerie.

   Lorsque les paysans ont pu acheter quelques rangs de vignes, la physionomie d’Izon a changé car ils devenaient propriétaires. Nous rappelons qu’à cette époque, les femmes n’avaient pas de profession.
On peut conclure que la famille Teycheney est une famille très ancienne d’Izon.

Pour votre information, nous précisons qu’à IZON , un lieu-dit s’appelle Teycheney. Il est situé à côté du Graveyron où se trouve une usine de fabrication de la spécialité bordelaise…, vous avez deviné, ce sont les "CANNELES de BORDEAUX".

Gens d'Izon

4 - Les Aubin de Saint Loubes de 1829 à nos jours

La famille Aubin semble être originaire de Saint Loubès, bien que l'on manque de renseignements sur les deux plus anciens ancêtres connus: André Aubin (1829) marié avec Marie Ramat, ils eurent un fils Jean en 1859 surnommé "le Grand-père Gentil" qui eut à son tour deux enfants :André et Adrien

Le nom Aubin vient du latin "albinus" surnom dérivé de l'adjectif "albus" (blanc). Il existe sous différentes formes, Albin,Albine, et a été popularisé au 6ème siècle par un évèque d'Angers.

Saint Loubés

Pour l'anecdote, André Aubin, père de Germain Aubin à été à l'école de Saint Loubès avec Max Linder, réalisateur et acteur de films burlesques au début du 20ème siècle.

Notre plus ancien ancêtre identifié.

André Aubin (1883-1962),fils de Jean Aubin, épousa Marie-Robin,cultivatrice née en 1884 : ils eurent cinq enfants Germain-Maxime-Jeannette-Isabelle et Albert,tous nés à Saint Loubès. André décède à Montussan. Il exerçait le métier de Vigneron.

Son plus jeune fils, Albert Aubin (1912-1964), se marie avec Odette Bordes, originaire de Bordeaux. Le couple eut sept enfants :Christian-Sylvette-Danièle-Marie-Claude-Martine-Marie-Thérèse et Evelyne qui ont engendré de nombreux descendants.

Albert a exercé le métier de grutier au port de Bordeaux. Son épouse était couturière. Il avait une passion pour la musique et le violon vers l'âge de 16 à 17 ans.

Le port de Bordeaux

5 - L'alliance des Aubins et des Teycheney

Le fils ainé d'André, Germain Jean Aubin (1904 - 1980) s'unit à Raymonde Teycheney en 1928. La famille eut six enfants et une nombreuse descendance contemporaine.

Au début de leur mariage ils ont vécu quelques temps à Montussan dans la famille de Germain; Max, Paulette et Claudine sont nés dans ce village ainsi que Liliane. A la suite du décès de sa mère Marie-Berthe, Raymonde héritera de la maison de famille de Jacques Mesplou. Elle séjournera plusieurs années dans cette maison où Paulette a de nombreux souvenirs, notamment pour sa communion solennelle dans l'église de Cameyrac. Philippe et Marie-Claire, les deux derniers enfants de Raymonde sont nés à Cameyrac.

Cette maison fût vendue le 2 juin 1950

La maison de Jacques avant 1950