................................................................................................................................................................

>> Histoire des Mesplou <<
Histoire des Teycheney


1 - Les MESPLOU d'Aramits : de 1718 à nos jours.

  Les recherches effectuées à la mairie d'Aramits, puis aux Archives départementales de Pau, ont utilisé les registres d'état-civil de 1793 à 1893 et une partie des registres paroissiaux (1689-1792).
  Elles étaient destinées à établir la généalogie de Jacques Mesplou (1892-1969) ainsi que les liens de parenté avec des descendantes " Mesplou " installées dans la région bordelaise.
  On a pu remonter 6 générations avant Jacques M., jusqu'à Pierre M., originaire d'Issor, qui s'est marié avec Marie Chary, originaire d'Aramits, en 1718 et s'est installé à Aramits. Il semble qu'il avait des frères et sœurs à Issor, en particulier Jean et Jeanne qui furent parrain et marraine de son fils Grégoire.
  A noter qu'à la même époque existait déjà à Aramits une lignée de Mesplou, dits de Casamayou, mais nous ne savons pas si elle a subsisté après 1727.


Trois générations de forgerons


  Grégoire M., fils unique de Pierre, exerce la profession de forgeron. Il en sera de même pour son fils Bernard et pour son unique petit-fils Pierre, tout au moins pendant quelques années.


  Un cousin germain de Grégoire, du côté maternel, Jean Capdevielle, était également forgeron à Ance
Le forgeron du village - carte postale

 Le retour à la terre.


  Quelques années après son mariage, Pierre Mesplou (petit-fils de Grégoire) devient " laboureur ". Son fils aîné, Vincent, le sera aussi, mais il meurt à 20 ans (dans la maison Mirassou, au village, appartenant à son père).

  Les deux plus jeunes fils de Pierre sont également " laboureurs " :

- Vincent Hippolyte épouse Marie Castagné en 1844. Son fils Jacques part dans la région bordelaise, où il se marie et devient viticulteur, et où sa fille, Marie-Berthe, épouse Louis Teycheney : leur descendance ne porte donc plus le nom " Mesplou ". Le fils de Jacques, Léon Hippolyte, n'a de descendants que par sa fille Henriette (famille Minville).


- Jacques Vincent, marié avec Anne Miramon en 1850 est d'abord "hongreur", puis laboureur. Il habite "au hameau", c'est-à-dire probablement dans la maison Miramon. En 1860, un an après le décès de sa mère, Catherine Peyret, il achète à Jean Lacourrège, vétérinaire à Aramits, la propriété comprenant maison, grange et 1,6 hectares de terres, qui prend le nom de " Peyret ". Cette propriété provenait du partage du domaine de la Coste effectué au début du 19ème siècle.
Attelage d'un laboureur Pyrénéen - carte postale

.........................................................................................................................................................
2 - Les MESPLOU d'Issor, au 18° siècle.

  Le fait que Pierre soit originaire d'Issor a conduit à poursuivre la recherche dans cette commune. Les plus anciens registres paroissiaux datent de 1723.

A cette époque, il semble y avoir deux lignées de Mesplou :

Entre vallées d'Aspe et de Barétous

- celle de Jean, Jeanne et Bertrand, probablement frères et sœur de Pierre (Marie, fille de Jean, a été marraine d'un enfant de Grégoire).
- Jean n'eut qu'une fille (Marie ), qui par son mariage avec Pierre AYESTEN donna naissance à la branche des " Ayesten, dits Mesplou " qui subsista à Issor jusqu'à la fin du 19° siècle.

- celle de Louis M., dit Haure, fils de Catherine M.. Cette lignée semble avoir des liens avec des Mesplou résidant à Lourdios.

  Le patronyme " Mesplou " disparaît d'Issor à la fin du 18° siècle.


.........................................................................................................................................................

3 - Les MESPLOU d'Arette aux 17ème et 18ème siècles.

  Il existe sur le territoire de la commune d'Arette une maison portant le nom " Mesplou " : plus ou moins en ruine, et inhabitée. Sa dernière occupante, Geneviève Lalanne-Mesplou (1914-1999), est décédée à la maison de retraite d'Aramits et a été enterrée à Arette.


  Ceci nous a amenés à rechercher s'il y avait eu des Mesplou à Arette aux 17° et 18° siècles. Les premiers registres paroissiaux datent de 1658.

  L'examen des registres de sauvegarde des naissances révèle dans la période 1658-1808 la présence de plusieurs lignées de Mesplou. La période 1808-1898 reste à faire. Il faudrait voir les registres détaillés pour établir les liens entre ces diverses lignées et des liens éventuels avec les Mesplou d'Issor ou de Lourdios.

Des sandaliers à Arette

.........................................................................................................................................................

4 - Les MESPLOU de Lourdios.

  Les registres d'Issor et d'Arette signalent l'existence de Mesplou originaires de Lourdios :

- Benoit M. a épousé Marguerite Canau à Issor en 1768
- Un autre Benoit M., marié à Marie Bourges, a eu plusieurs enfants à Arette en 1799, 1802 et 1805.

  Les registres paroissiaux de Lourdios commencent en 1740. Il y avait sans doute deux lignées de Mesplou aux XVIII et XIXèmes siècles, dont descendent les Mesplou résidant actuellement à Pau.

Vue de Lourdios - crédit photo randophoto.com

.........................................................................................................................................................

5 - Les Mesplou de Lees-Athas.

  La tradition orale de la famille faisait allusion à " la famille de la vallée " (vallée = vallée d'Aspe), ou de Lees-Athas. Le seul ascendant qui aurait pu créer une lignée Mesplou en vallée d'Aspe est Jean M., fils aîné de Grégoire, né à Aramits le 16.9.1753, et dont on ne retrouve aucune trace à Aramits : ni mariage, ni décès. Mais la tradition orale parle d'un Mesplou tué lors des guerres napoléoniennes (guerre contre l'Espagne en 1793 ?). Ce Jean M. est le seul qui puisse être concerné. Il ne semble donc pas qu'il soit à l'origine des Mesplou de Lees-Athas.

  Un début de recherche sur Lees-Athas a montré que des Mesplou y vivaient au 19ème siècle, mais, si l'on en juge par les prénoms utilisés, il semble qu'ils soient apparentés aux Mesplou de Lourdios.

Vallée d'Aspe - Lescun - Crédit J-P Falguières

.........................................................................................................................................................

6 - Les Mesplou de Lanne.

  Au 19ème siècle, 2 ou 3 lignées de Mesplou vivaient à Lanne, dont celle de Jacques M., meunier, et celle des Mesplou dits Burs.

......................................................................................

7 - Les Mesplou de Féas.

  1 ou 2 lignées de Mesplou existaient également à Féas au 19ème siècle.
Par contre, aucun Mesplou n'a été trouvé à Ance.

Arette près de Aramits

.........................................................................................................................................................

Conclusions.

  L'origine des " Mesplou " se situe dans la zone Arette - Issor - Lourdios - Aramits, où ce patronyme était répandu au 17ème siècle. Mais il paraît qu'il était déjà connu au 13ème siècle : point à vérifier.


.........................................................................................................................................................
Crée le 17.08.2007
Haut de page